Les réseaux de transports urbains sont appelés à jouer un rôle central dansla ville connectée. Les métros, bus, trams et nouveaux modes de transport de l’ère numérique (covoiturage, taxi partagé…) sont au cœur des échanges. Ils rythment la vie des citadins. Et c’est le smartphone, désormais dans quasiment toutes les poches, qui jouera un rôle clé dans la fluidification des transports.

«L’information des voyageurs va faire des progrès considérables grâce aux nouveaux calculateurs d’itinéraires en temps réel et prédictifs», explique Thierry Elkaim, directeur de la transformation digitale chez Transdev. Le géant des transports a déjà implanté son système à Lyon et Toronto. «Nous n’en sommes qu’au début. Il y a encore beaucoup à faire, notamment sur la billettique, afin de simplifier l’achat de billet par l’usage du smartphone.»

es capteurs de données peuvent se loger dans les réverbères, sur les bâtiments publics, mais aussi se greffer aux réseaux de transports. Pour leur sécurité et leur entretien, mais surtout pour faciliter la mobilité des informations, cruciale dans la ville connectée. JCDecaux, leader mondial de la communication extérieure, l’a bien anticipé. «Dans la ville connectée, le mobilier urbain, qui maille le territoire, est un élément crucial qui peut apporter des choses inédites», souligne Albert Asséraf, directeur général stratégie, études et marketing de JCDecaux France.

Le groupe français se lance tout juste dans l’aventure des smart cities. À Paris, Londres ou Los Angeles, il est en train de déployer une nouvelle génération d’Abribus connectés. À Amsterdam ou Berlin, où il a signé ses premiers contrats en partenariat avec Vodafone, JCDecaux a mis en place des Abribus qui intègrent des microcellules. D’une pierre deux coups: le système doit permettre aux opérateurs télécoms d’améliorer la couverture de leur réseau tout en facilitant la vie des mobinautes (rechargement de mobile, applis téléchargeables…).

Le Figaro 13/08/2015