La chance de la France vue par un Allemand qui la connaît bien

Le propos : Qui mieux qu’un spécialiste du redressement des entreprises en crise est indiqué pour donner ses conseils sur celui de la France ? Quand ce spécialiste est en plus un dirigeant allemand qui oeuvre en France depuis quarante ans, on ne peut que s’intéresser à ce qu’il a à dire. C’est l’avis d’Hubert Védrine qui, dans sa préface, admet que l’on peut discuter telle ou telle proposition, mais écrit : « On ne pourra nier leur force. Ni la gravité de l’affaiblissement économique de la France et le risque de déclassement. Ni l’urgence. » Cela vaut la peine, en effet, de se plonger dans la « boîte à outils » que détaille Axel Rückert. Retenons, ainsi, qu’il ne faut pas se contenter de lancer des projets, mais prêter une attention sans faille à leur exécution, cela paraît évident, on sait bien que cela ne l’est pas ! Rückert, qui est persuadé que « rien n’est impossible » nourrit ses conseils de tas d’exemples bien venus. Lui aussi croit en la grâce des cent jours : « Lancer tout dans les cent premiers jours ».

L’auteur : Cet « Allemand qui veut faire gagner la France » est né en 1946 à Berlin. Formé en science politique, il passera dix ans au bureau parisien de McKinsey à Paris avant d’aller tester sa boîte à outils dans une kyrielle d’entreprises en difficulté ou pas, Chapelle-Darblay, Société des Vins de France, Bull Europe, etc, pour lesquelles il remplit diverses missions telles que l’intégration d’acquisitions.

Les Echos 4/11/2015